De la poésie en général et de la littérature en particulier

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[Cet article est paru originellement dans art-press n° 207 de novembre 1995.]

 

Il faudra peut-être un jour remercier la poste : en effet, le premier événement attaché à la Revue de littérature générale (parue en mai dernier, aux éditions P.O.L, sous-titre : la Mécanique lyrique), c’est peut-être son prix (50 F), permis par le mécénat de La Poste. Et son lancement par Canal+ et par les Inrockuptibles. Étonnant rapport qualité-prix : une revue de poésie, le «sacré» littéraire par excellence, qui hésite dans sa présentation (sous une couverture boltanskienne) entre le catalogue d’exposition du Centre Pompidou et celui des Trois Suisses, vendue à quatre mille exemplaires en deux semaines. Court-circuit entre Lettres (la République des) et lettres (le facteur). La poésie sort du «refuge»[1], de la plaquette, de la confession trouée qui est son régime ordinaire, sans rien céder sur son désir, ni sur son autonomie. Mieux : en les reformulant et en proposant un territoire pour la littérature à venir. Cinq cent pages de poésie à la vitesse d’une Série noire.

Qu’est-ce que la «littérature» ?

A l’instar des surréalistes (cf. la revue Littérature), Pierre Alferi et Olivier Cadiot, les initiateurs de la Revue de littérature générale (le bicéphale Alferi-Cadiot), ont évidemment élu ce titre par antiphrase (Lagarde et Michard !), mais pas seulement. Comme le montre une lecture sommaire du sommaire, «général» veut aussi dire que la littérature (poésie et prose) est connectée à la philosophie (Jean-Luc Nancy, Bernard Stiegler, ce qui est banal), aux sciences humaines (linguistique, sociologie) et aux autres arts (ce qui est moins banal : musique, arts plastiques, photographie Robert Morris, Georges Aperghis, Pascal Dusapin, Rémy Zaugg, Gilles Clément). Les poèmes sont des installations. De plus, l’ancienne distinction entre high and low n’a plus cours (Jean Echenoz, Anne Portugal, Rodolphe Burger du groupe Kat Onoma, la télévision, la SF, le rock et le rap). La littérature vit aujourd’hui dans un champ éclaté (sans centre ni périphérie et pas uniquement littéraire), bien différent de celui qu’ordonnaient les avant-gardes des années 70. Autres alliances, autres stratégies, autres traductions : entre les langues, entre les arts ; celles-ci obsèdent la Mécanique lyrique.

C’est à partir de là également qu’il faut comprendre le modèle Macintosh qui donne son look à la Revue de littérature générale : Alferi-Cadiot a soumis un manifeste aux collaborateurs. Les réactions de ces derniers sont signalées le long du texte du manifeste par des renvois en marge (cliquez pour ouvrir). D’ailleurs, ce manifeste énonce : «On pourrait raconter l’écriture comme la construction d’un barrage, ou d’un moulin, ou d’un moteur». La littérature est un objet technique, fait d’objets, et en relation avec des séries d’objets non littéraires, un point c’est tout[2]. Le deleuzien Cadiot et le wittgensteinien Alferi[3] savent avec Sartre que la métaphysique d’un écrivain, comme celle d’un informaticien, d’un rappeur ou d’un pêcheur, réside dans sa technique. Et que les théories sont indispensables mais «jetables». La «littérature en général» ? Une redistribution dans l’espace contemporain de ce qu’avec Barthes on pourrait nommer les «écritures», un état des lieux de ce qu’avec Bourdieu on peut appeler le «champ littéraire» en 1995[4]. Etat des lieux plus tentative de coup d’Etat dans la zone du nouveau, mais tentative, la différence de toutes les entreprises éventuellement comparables, du point de vue de la poésie, notamment, du point de vue du poète qui a poussé à sa limite quasi théologique l’identité technique-métaphysique, Jacques Roubaud (l’auteur de la Vieillesse d’Alexandre est le parrain de la Revue de littérature générale, comme le Ponge de Pour un Malherbe le fut de Tel Quel au départ). Son étrange traité d’hygiène des lettres Poésie etcetera, ménage, qui vient de paraître, marche littéralement avec la revue, de même que les Grandes Blondes, le nouveau roman de Jean Echenoz, qui figure également dans la revue avec un texte décisif : Pourquoi j’ai pas fait poète. Ce n’est pas la «littérature» qui contient la «poésie», mais la «poésie» qui va définir la «littérature».

«Les grandes blondes»

Flash-back sur «l’évolution littéraire» récente : la littérature française (prose) a sûrement commencé de vivre, autour de 1983 (fin des avant-gardes par consécration : Duras Prix Goncourt, Claude Simon Prix Nobel —, ou autodissolution : mort prématurée de Perec, métamorphoses de Sollers), un retour à une hétéronomie dont Flaubert et d’autres l’avaient extirpée. Et sa «déprogrammation», selon la formule de Quignard, l’a ouverte au «spectacle» qui n’est jamais aussi accablant qu’à chaque «rentrée littéraire» «Ecoprof, Tonutrin et Ivimon»[5] ont pris le pouvoir, écrit Roubaud, et avec eux «la langue de muesli» du roman-marchandise. Tenaille commémo-médias. Mieux qu’un Orwell, c’est un nouvel Isidore Ducasse qu’il nous faudrait pour décrire les étapes et les ravages d’une Restauration qui va à «folle allure» dans l’ex-bonne-littérature-pour-vrais-lecteurs, de Brive à Port-Soudan via Francfort, et de Belleville à Rio Michel, et qui se pare de toutes les vertus[6] : retour du Grand Meaulnes et du Petit Prince l’ombre de Maurice Blanchot, littérature-patrimoine versus celle «de voyage» (tour du monde des clochers et des clichés), «petits marchands de prose» scolaires et boursouflure «artiste», «défaite de la pensée» façon Domenach-Domecq, découverte de Michel Déon dans l’Atelier du roman de Kundera, roman international-franchouillard-prétraduit…

Au milieu de tout cela, d’autres voies du nouveau qui cheminaient depuis 1968, surdéterminées par Tel Quel échouant à tisser révolutions littéraire et politique, ont émergé. A quelles conditions le nouveau était-il encore possible sans les idéologies qui le légitimaient ? Les uns, écrivains de la lecture, firent du neuf avec du vieux : des auteurs de l’ex-collection le Chemin (Gallimard) ceux de Brèves Littérature (collection dirigée par Michel Chaillou aux éditions Hatier) ou au Quignard des Petits Traités. Les autres, préférant le monde à la bibliothèque, firent contre la littérature dominante du neuf avec de l’usagé, selon le modèle de la «littérature des poubelles» décrit par Antoine Volodine : de Jean-Patrick Manchette qui mit «un drapeau rouge sur la Série noire» à René Beletto et Jean Echenoz[7]. D’autres encore firent du neuf avec ces questions : de Renaud Camus à Renaud Camus et à la défunte revue Quai Voltaire (une fois sur deux), sans oublier tous les inclassables (immense Pierre Michon et Georges Perec enfin lu, et Milan Kundera devenu français). Ces trois manières persistent toujours (Brèves Littérature s’enrichit cet automne d’un Butor, le Japon depuis la France), mais elles deviennent de plus en plus invisibles et marquent le pas (Quignard, Chaillou, Camus). Elles tendent à s’intégrer dans la «littérature générale», au pire sens cette fois-ci, dans la qualité France d’une sorte d’autofiction muesli scénarisable.

Po&sie

Et la poésie pendant ce temps-là ? Il y a, faut-il le rappeler, poésie et poésie comme il y a prose et prose. La poésie lyrique et la poésie mécanique ? (Je caricature.) Il y a la poésie Char-Bonnefoy, «coucher de soleil avec éclair qui dure sur la hutte du berger de l’être…» Dans son livre, Roubaud énumère quelques postures du «char-isme», pour reprendre l’expression d’Alferi-Cadiot : l’homérique, le maudit, le spontané, l’orphique, le shamanique… (oui : la leçon de Riberac avec Méthodes). Et il y a la poésie Aragon-Ponge : mise en abîme jakobsonienne des questions de la langue et du discours, réflexivité de la «littérature en général». Parce qu’elle est dominée dans le champ littéraire (Roubaud le ressasse avec amertume), la poésie reproduit, exacerbées, les évolutions décrites dans la prose. Reste que son histoire n’est pas superposable[8]. La Restauration y est plus violente (grâce à Jacques Réda, la NRF a déménagé vers Saint-Sulpice). Mais cette domination garantit paradoxalement une protection (comme on dit d’une espèce qu’elle est protégée) : l’avant-garde ne s’est pas rendue, même si elle s’est effilochée en «modernité négative». Elle a noué d’autres alliances, notamment à travers d’importantes traductions anglaises et portugaises. Une tradition d’invention radicale existe, qui n’est pas sans lien avec les trois manières de la prose et qu’on pourrait baptiser «lyrisme de la mécanique» Denis Roche, Michel Deguy, Jacques Roubaud, Jean Daive, Jude Emmanuel Hocquart, Stephan… Dernier arrivé : Olivier Cadiot, dont le terrorisme grammatical (l’Art poetic’, dans la ligne de Mallarmé, tendance Mots anglais) n’est pas sans rappeler l’irruption de Denis Roche. Poésie «inrockuptible» si on veut, plus fermée, donc plus ouverte. «Je me demande si, ces temps-ci, les poètes ne seraient pas en train de squatter le blockaus qu’avaient investi les romanciers noirs : noyau dur, joueur et poche de résistance, tète à moitié coupée dans le cadre de la photo, ironie, patience, émoi, espace mineur – rien de tel – solitude et conspiration, dédain» (Jean Echenoz, Pourquoi j’ai pas fait poète)[9].

De tous les aînés d’Alferi-Cadiot, Jacques Roubaud est le plus emblématique parce qu’à cette posture, il confère le poids de l’histoire et de la théorie (la Vieillesse d’Alexandre, la Fleur inverse, Soleil du soleil, etc.), et parce que chez lui le «lyrisme de la mécanique» prend de plus en plus la forme d’une croyance religieuse, voire dévote, dans le vers et la métrique, déduite ou non d’une sorte de théologie négative, le plus souvent exprimée dans des tautologies steiniennes ou wittgensteiniennes. «La poésie ne pense pas, ne dit rien, dit ce qu’elle dit en le disant, n’est pas paraphrasable, est «maintenant», est mémoire, est mémoire d’une langue dans une langue, etc.» Roubaud ou la moins mauvaise messe possible. Loin de déboucher sur une lutte interne à la littérature (comme chez Michel Deguy qui inclut tous les registres de langue dans ses livres et dans sa revue Po&sie, ou Denis Roche qui les broie dans son maelström), sa conscience de la domination du roman dans le champ littéraire débouche sur la construction d’un «refuge» poétique barricadé à double tour, qui prend au cœur de Poésie etcetera, ménage, la forme loufoque d’une déclaration de haine à Philippe Sollers et d’amour à Denis Roche.

Boîte à écritures

Retour à la Revue de littérature générale. Accompagné d’un Jacques Roubaud qui explique donc sur tous les tons «pourquoi il ne fera jamais romancier», Alferi-Cadiot se précipite, à l’inverse, sur la prose et sur les autres arts, et, par un chassé-croisé paradoxal, prend le relais, en poésie, des romanciers novateurs, de ceux qui ont échoué à maintenir l’autonomie de la littérature et le désir du nouveau face au muesli généralisé. Le pivot de l’opération, le passeur du côté des prosateurs, est Jean Echenoz. Toute «littérature des poubelles» mise part, il est, du Méridien de Greenwich aux Grandes Blondes, le grand flaubertien d’aujourd’hui. «Poésie contrebasse du roman. Certains croient mal percevoir la contrebasse dans l’orchestre. Mais retranchons-là : tout s ‘effondre [10]». Ceci explique cela. La poésie selon Roubaud est mémoire, la Revue de littérature générale se veut memento. Une seconde lecture sommaire du sommaire nous y fait retrouver, fusionnés, récapitulés, les courants d’écriture dont je parlais, rewrités, poétisés (Jean Echenoz dans son propre rôle, Emmanuel Carrère, Michèle Grangaud, Sylvie Nayral, Harry Mathews dans celui de Georges Perec, Daniel Loayza et Pascale Monnier dans celui du Pascal Quignard des Petits Traités réécrivant Sei Shonagon ou Chrétien de Troyes, Bossuet dans celui de Chaillou, etc.) Tel Quel qui surdétermine ces courants d’écriture, est évidemment l’ennemi déclaré (pour avoir, «ex-iconoclaste», déserté le nouveau), mais ses bas-côtés, de Change à Ceux qui merdrent (Christian Prigent) y occupent une place de choix : Hubert Lucot, Valère Novarina (étonnante Loterie Pierrot qui fait apparaître la sociologie sous les litanies), Christian Prigent, Manuel Joseph. Le «torture-test» de traduction sur Duncan.

Tel est le pari d’Alferi-Cadiot que je propose de nommer un coup d’Etat des lieux —rien ne prouve qu’il réussisse— à la fois esthétique (poésie-prose plus arts) et institutionnel (une revue chez P.O.L.). C’est une tentative de refonder un territoire, à partir du «refuge» de la poésie, pour toute la littérature française préoccupée d’inventer. De redessiner un champ transversal. La poésie en général contient désormais la littérature en particulier, et virtuellement toute l’invention du monde : Robert Morris ou Kat Onoma. «Le premier numéro décrit des pièces détachées». A strictement parler, la Revue de littérature générale nous propose un Dépôt de savoir et de technique (pour reprendre le titre de Denis Roche), à la fois dépôt de bilan et boîte à outils, boîte à écritures de la fin du siècle, littéraires ou non, vaste magasin d’accessoires. (Le slogan de la modernité négative serait plutôt «Tout doit disparaître.») Elle est une revue de professionnels. Pour l’écrivain d’aujourd’hui, la taille des ifs ou la linguistique inuit peuvent servir autant que le cut-up selon Burroughs, les clichés du polar et de l’espionnage — le texte le plus suggestif littérairement est d’ailleurs celui de Rodolphe Burger sur le sampling dans le rock et le rap. A nous de les utiliser, de décongeler les objets de la couverture comme les paroles de Rabelais.

Bataille pour finir… La Revue de littérature générale se clôt symboliquement sur une réflexion polémique à trois voix (dont Agamben et Alferi-Cadiot) sur l’usage des fameuses photos du supplice chinois par l’auteur des Larmes d’Éros. Après le sacrilège externe (le rapport qualité-prix, la poste qui porte la littérature au cœur du muesli), le sacrilège interne contre un des fétiches de la «modernité négative». Après l’offensive contre le «standard», le raid contre le «sublime» : «le mythe de l’écrivain envoyé spécial dans l’indicible, et qui appose son copyright sur les extrêmes». Lisez les plaquettes, les revues onomatopées (Fig, Nioques, Zuk, Zoum-zoum) et les nombreuses anthologies d’Henri Deluy : la haine de la poésie s’est retournée, elle appartient désormais à l’arsenal du «sacré» poétique. «Le culte de la cruauté n’est pas moins un motif poétique que les fleurs bleues des vrais poètes lyriques enfin revenus». Et le cul peut finir en cucul. Quant à la mort, voyez le blanchotisme, bataillisme soft et son perpétuel «écrire c’est mourir un peu». Dans la Mécanique lyrique, Alferi-Cadiot dresse un catalogue des objets littéraires déjà là. La meilleure façon de lire Bataille est aussi de savoir qu’en 1995, les «guenilles d’Edwarda» y figurent entre «le Con d’Irène» et «la fille de Minos et de Pasiphaé». Le second numéro paraît en janvier. Le facteur sonne toujours deux fois…

Bibliographie

Revue de littérature générale : la mécanique lyrique, P.O.L.
Java n°13, «l’lnacceptable légèreté d’Olivier Cadiot». Eté 1995.
Jean Echenoz, les Grandes Blondes, éd. de Minuit.
Jacques Roubaud, Poésie etcetera, ménage, éd. Stock.
Jean-Patrick Manchette et Alii, Noces d’or, Série Noire, éd. Gallimard.
Txt 1969-1993, éd. Christian Bourgois.
Action poétique, n°140, «De la revue».

Notes

[1] Nom symptomatique d’une «résidence» pour poètes à Marseille qui a adopté le nom de la rue…

[2] Outre la lignée Sartre-Barthes (la morale des formes), Alferi-Cadiot renoue sans le savoir (?) avec les formalistes russes, plus particulièrement louri Tynianov : un texte détourné de Bernard Stiegler sur les métamorphoses de l’objet technique s’offre comme un palimpseste de l’Évolution littéraire.

[3] La tension entre les deux philosophies est très perceptible dans le manifeste d’ouverture. Pierre Alferi est notamment l’auteur de Guillaume d’Ockam le singulier (Minuit), le Chemin familier du poisson combatif, Kub or (POL). Olivier Cadiot de l’Art poétic , Futur ancien fugitif (POL).

[4] Insécablement esthétique et institutionnel. Je cite le premier Barthes (le Degré zéro de l’écriture) et Bourdieu (les Règles de l’art), car je crois impossible de parler de la littérature autrement qu’en termes de champ, «l’espace littéraire» de Blanchot «remis sur ses pieds» sociologiques… Sur Bourdieu et Barthes, voir art press n°181 et 184. Sur Pierre Bourdieu , voir le numéro spécial de Critique , septembre 1995.

[5] «Economie de profit, Tout numérique à transmission instantanée, Idée du village mondial. »

[6] La Folle allure est le dernier titre de Christian Bobin, le grand écrivain national du moment et le plus étonnant symptôme de l’époque. Stupéfiant composé de fausse transgression et de vraie cucuterie, de poésie «sublime» et de prose écolière. Christian Bobin ou l’exact négatif régressif du projet de la Revue de littérature générale.

[7] Sur Antoine Volodine, lire Antoine Volodine, millimètres et millénaires, a.p. no 177.

[8] Lire Jean-Marie Gleize, A noir poésie et littéralité (Seuil). Et Christian Prigent, Ceux qui merdrent (P.O.L.), Une erreur de la nature.

[9] Il faut lire parallèlement l’involontaire testament de Jean-Patrick Manchette, mort ce printemps, Noces d’or, publié pour le cinquantenaire de la Série noire : un ancien révolutionnaire de retour à Paris doit réactiver le «code Stéphane». Les loisirs de la poste (!) de Mallarmé servent de chiffre : la révolution littéraire, noyau dur de la révolution politique ?

[10] Flaubert à Louise Colet, 22 juillet 852 : «Quelle chienne de chose que la prose ! Ça n’est jamais fini ; il y a toujours quelque chose à refaire. Je crois pourtant qu’on peut lui donner la consistance du vers. Une bonne phrase de prose doit être comme un bon vers, inchangeable, aussi rythmée, aussi sonore. Voilà du moins mon ambition.» On peut rappeler que Cadiot citait Flaubert en exergue de l’Art poétic’.

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